Port Autonome de Douala
Président du Conseil d’Administration : M. SHEY Jones YEMBE
Directeur Général : M. Cyrius NGO’O
Directeur Général adjoint : M. Charles Michaux MOUKOKO NJOH
HISTOIRE BREVE
Le Port Autonome de Douala étant un établissement para-public, a pour mission la gestion de la coordination des services disponibles à Douala-Bonabéri. Et aussi, la stratégie marketing dans le port.
La ville de Douala est située dans l’estuaire du Wouri, à 50 km de la mer. C’est une zone d’activité commerciale depuis le 19ème siècle où des travaux ont été menés pour permettre le commerce entre les habitants des côtes et les commerçants de Hambourg et de Brême.
Selon certaines sources, le secteur a été développé pour la première fois par une compagnie de navigation allemande « Woermanline » en 1881.
Avec l’avènement de la première guerre mondiale qui a vu les colonies allemandes saisies, l’accès au port de Douala a été rendu possible grâce à des navires avec un tirant d’eau de 4,0 mètres. L’infrastructure comprend un quai de 60 mètres, sept quais privés, des magasins reliés par un chemin de 60 mètres. Bonabéri à cette époque, sera servi par un quai de 100 mètres de long. Des ateliers bien équipés et un quai flottant de 900 tonnes. La capacité de trafic annuelle est évaluée à 100 000 tonnes.
Après la capitulation des Allemands, les premiers objectifs des Français devenus désormais maîtres, étendirent le chemin de fer et équipèrent le port de Douala. Les travaux d’extension se sont arrêtés en 1922. Ils ont parallèlement organisé des activités centrées sur les services spécialisés des ports et des voies navigables intérieures dans le cadre des travaux publics coloniaux. Cela a marqué le début de la mise en place lente mais sûre des institutions sous administration française.
À l’indépendance en 1960, cette structure est devenue la Direction des Ports et Voies Navigables du Ministère des Transports.
Ce dernier devint plus tard l’Autorité Nationale des Ports du Cameroun (ONPC) en vertu de la loi fédérale de 1971.
Cette organisation a fonctionné pendant près de 30 ans avant de subir des réformes sur la base des discussions de la table ronde de 1977.
Tous les partenaires engagés dans les activités portuaires ont ensuite été invités à réfléchir à des solutions concrètes afin de répondre aux exigences de l’atmosphère à l’époque. Précisément, il était de relever les défis de la faible demande des services portuaires. Les résolutions prises au cours de ces délibérations, renforcées par les recommandations du Comité FAL, ont contribué à définir la politique gouvernementale dans ce sens. De là est née désormais la loi du 24 décembre 1988 décrivant les nouveaux défis du secteur portuaire.
Bien que mise en place, la réforme portuaire a comme principaux points la loi d’orientation, 8 décrets d’application définissant la nouvelle disposition des ports camerounais.
À la fin des réformes de l’Autorité portuaire nationale du Cameroun, une Autorité Portuaire Nationale (NPA) est entre autres chargée de l’élaboration et du contrôle de l’application des normes sur la sécurité portuaire. Avec Kribi, Limbe et Garoua, Douala est devenue l’une des très grandes autorités portuaires avec des prérogatives en matière de gestion et de promotion de ses services.
L’Autorité Portuaire de Douala étant Une Etablissement Para-Public, a Pour Mission la Gestion de la Coordination des Services Disponibles à Douala-Bonabéri.
Conformément à la loi, le Port cède aux entreprises du secteur privé par le biais d’offres commerciales et industrielles: manutention, gestion du terminal à conteneurs, etc. Depuis 1999, le Directeur Commercial du PAD a activement contribué à la concurrence dans les activités portuaires.
Les missions
Le PAD en tant que structure administratrice du combinat portuaire de Douala-Bonaberi est en charge de plusieurs missions donc :
• La coordination générale des activités portuaires ;
• L’Assistance et l’accueil des navires ;
• La création et de l’Aménagement des zones industrielles portuaires ;
• La promotion de la place portuaire ;
• La sécurité et de la police des opérations d’exploitation portuaire ;
• La gestion, la maintenance et du renouvellement des équipements portuaires ;
• La maîtrise d’ouvrage des travaux confiés aux entreprises spécialisées, y compris le dragage ;
• Des travaux d’équipement, et d’extension d’entretien dudit port ainsi que de la création et de l’aménagement des zones industrielles portuaires ;
• De la promotion de la place portuaire.
La vision
Sa principale vision est celle de faire du port de Douala-Bonaberi un port attractif, compétitif, et performant. Un pôle de référence au cœur du golfe de Guinée.
CIBLES : Le PAD vise deux cibles différentes à savoir.
Cibles nationales
• Grand public
• Le personnel
• Administration
• Etat
• Partenaires
• Syndicats de patrons (GICAM)
• Importateurs
• Portageurs
Cibles internationales
• Amateurs
• Opérateurs économiques des pays enclavés
• Ports destinataires et de provenances
Le Plan directeur du PAD
Le Port de Douala est organisé en 11 zones géographiques d’exploitation dont :
1. Un Port à marchandises Diverses qui occupe l’emplacement de ce qui est considéré maintenant comme « le vieux Port ».
2. Terminal à Conteneurs modernisé qui est destiné au trafic des conteneurs et véhicules importés, il s’étend sur les postes 14 à 17
3. Terminal Bois pour le traitement du bois
4. Terminal Fruitier qui accueille à la fois le trafic conventionnel et le trafic des fruits, principalement la banane, les ananas et les céréales.
5. Terminal Minéralier destiné au trafic de l’alumine à l’import et de l’aluminium à l’export
6. Terminal Pétrolier qui est composé d’un Duc d’Albe destiné à l’accostage des pétroliers, des Tankers situés à 200 m de la rive gauche du Wouri. Un poste à quai est affecté provisoirement aux navires en raison de l’indisponibilité de ce Duc d’Albe.
7. Port de Pêche où se déroulent les activités liées à la pêche organisées autour de la darse amont dotée de plusieurs facilités
8. La Zone de réparation navale gérée par le Chantier Naval et Industriel du Cameroun
9. Les Zones de support logistique au trafic des pays de l’Hinterland ;
10. Les Zones de support logistique à la recherche pétrolière ;
11. Les Zones d’entreposage longue durée comprenant des magasins.